Les Grigris de Sophie ce sont bien sûr des broches, des colliers et des sacs … mais c’est aussi un blog !

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Mais c’est aussi un blog ! Un blog dans lequel je parle de CEUX et de CE que j’aime …
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Vous trouverez ici des artistes, des lieux insolites, des recettes, des films, des expositions, des musiques, des spectacles, des photographies d’amis ….
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lundi 17 octobre 2016

MOHAMMAD BARRANGI ARTISTE IRANIEN

Ma toute dernière découverte facebookienne concerne un jeune artiste iranien ( il est né en 1988 à Rasht, une ville du Nord de l' Iran),  un artiste très particulier puisqu'il est aussi athlète de haut niveau.
Il a fait de son handicap une force.
Il  travaille avec sa main valide et sa jambe pour réaliser des œuvres d'une grande subtilité.    



























MOHAMMAD a répondu  à mon questionnaire en anglais et Apolline Lepetit a aujourd'hui encore accepté de traduire ses réponses ....

D’où te vient ce désir de peindre ?
Je pense que tout mon intérêt pour l’art prend sa source dans mon enfance, lorsque ma mère me tissait des vêtements à partir d’une combinaison de belles laines multicolores. Mon environnement a aussi eu de sérieux effets, du fait que je vivais dans les quartiers anciens de la ville où je voyais par exemple les vieilles fresques des bains.

As-tu une formation artistique ?
Oui, depuis l’enfance, j’ai été à des cours de dessins et des formations pour enfants.
J’ai continué dans cette voie jusqu’à mes années d’école, ensuite je suis allé à l’université.

Comment et où travailles-tu ? As-tu un atelier d’artiste ? Quels matériaux utilises-tu ?
Je n’ai jamais eu d’atelier et je travaille dans ma chambre. Comme je l’ai dit, l’environnement et l’espace urbain ont eu beaucoup d’influence sur moi avec ces éléments orientaux sur les murs, et d’une certaine façon je me suis réapproprié ces éléments dans mon travail. La combinaison de ces éléments, du style persan, de mon papier fait à la main et de l’estampe produit cette atmosphère orientale dans mon travail. Évidemment, élaborer ce procédé me prendra plusieurs années, j’ai d’ores et déjà pris quelques années pour atteindre mes premières étapes. Bien sûr, je ne suis pas convaincu et j’utiliserai d’autres techniques.

Quelle est ta vie en dehors de la peinture ?
Je dois dire que je suis un coureur athlétique, j’adore le sport.  D’ailleurs j’ai quatre médailles internationales d’athlétisme. En fait, je passe le plus clair de mon temps à m’exercer. Je crois que le sport et la peinture s’accordent bien, parce que la course c’est comme la vie. J’apprends comment atteindre le succès et à chaque tentative, nombreuses sont celles où l’on ne remporte rien. Mais l’on continue de s’exercer.

Y a-t-il des personnes qui ont marqués ta vie d’artiste ? Les membres de ta famille, tes amis, tes professeurs… ?
Je n’ai jamais été dans une famille d’artistes. Ma mère a peut être été mon seul professeur, mais j’ai eu de nombreux amis artistes dont j’ai beaucoup appris en terme d’attitude. Parfois, de nombreuses idées me sont venues d’eux. Bien sûr, l’université a effectivement joué un rôle, mais pas dans la pratique.

Quels sont tes rêves ?
J’ai de grands rêves en tête, je travaille dur pour les réaliser. Des rêves olympiques en sport et des rêves de succès dans l’illustration, au point que le monde entier me connaîtrait. Je pourrais partager ce succès avec ceux qui, comme moi, ont des handicaps et montrer que mon handicap ne me limite pas et que je suis capable de faire tout ça.

Qu’est-ce qui te fait avancer ?
Le fait de penser que le monde change et que malgré tous les problèmes, nous devrions continuer de faire des efforts.

Qu’est ce qui te rend heureux ?
La paix je pense, parce que la guerre est aujourd’hui la plus grande souffrance de ce monde. Comment pouvons nous être heureux tant que d’autres ne le sont pas ? Bien sûr, je peux aider les gens à faire face à la guerre, aux handicaps et aux problèmes génétiques. Je peux avoir un impact positif dans leurs vies, cela me fait plaisir.

Qu’est ce qui te rend malheureux ?
Beaucoup de choses me contrarient, mais je tâche de ne pas trop y penser. Dans le monde d’aujourd’hui, l’argent compte plus que le talent. Le fait que l’on ignore mon talent sportif et d’autres choses qui n’en finissent pas me font beaucoup de mal.

Comment commences-tu une toile ?
À chaque fois que je vois une image ou que je lis une histoire qui me ramène dans le passé, mon esprit développe une combinaison de vieux éléments iraniens et la magie opère. Je commence à construire une image et l’œuvre qui en résulte est très plaisante.

As-tu l’impression que la peinture c’est pour toujours ?
Je pense que l’art fait partie de moi et bien sûr je crois n’être qu’au début de mon parcours artistique. Je peux continuer dans cette voie pendant des années, avec ses hauts et ses bas.



MOHAMMAD BARRANGI L'HOMME QUI COURT APRÈS LES ÉTOILES !






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