Les Grigris de Sophie ce sont bien sûr des broches, des colliers et des sacs … mais c’est aussi un blog !

Les Grigris de Sophie ce sont bien sûr des broches, des colliers et des sacs …

Mais c’est aussi un blog ! Un blog dans lequel je parle de CEUX et de CE que j’aime …
HHHHHHHHHHHHHHHHHHHH
Vous trouverez ici des artistes, des lieux insolites, des recettes, des films, des expositions, des musiques, des spectacles, des photographies d’amis ….
Tout ce qui rend la vie meilleure, tout ce qui rend ma vie meilleure !

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samedi 2 janvier 2010

PETITS SORTILEGES DES AMANTS D' HUBERT HADDAD

Un cadeau de Marie à Bakou ou de Bakou à Marie, je ne sais plus ......
Un livre pour mon Héléne c'est sûr ....



"Magie blanche, magie noire, l’amour est toujours un sortilège, surtout quand s’en mêle le diable, qui comme chacun sait est l’autre nom du désir.
Inspiré des recettes, envoûtements et contre-charmes bien connus des traités de magie, des textes cabalistiques ou des vieux almanachs, les Petits Sortilèges des amants nous offrent le plaisir renouvelé du merveilleux, cher aux plus anciens modes d’expression populaires comme à tous les amoureux.

Hubert Haddad réinvente ici un genre oublié avec une fantaisie toute moderne guidée par l’humour et la poésie."




Contre les sortilèges, madame
Cachez sous vos jupes
Ou dans votre corsage
Un petit sachet de tissu blanc
Rempli de poudre d’hysope
Un autre en tissu rouge
Plein de moutarde mêlée de sel marin
De même teinte un troisième enfin
Tassé de fine ortie pilée
Si ça gratte ici ou là
C’est qu’un lutin vous regarde
Larmes qui couleront s’il ne prend garde
Moutarde au nez lui montera
Hysope aux cieux le projettera
Et sel de mer l’engloutira

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Pour revoir la disparue
Avant dimanche avant jamais
Serrez les trèfles de trois cimetières
Cueillis par une nuit de mai
Avec l’herbe des sept chemins
Et neuf brins de pervenche
Dans un linge fin cousu point à point
Sur le cœur
Plantez sitôt l’aiguille de douleur
Dans une chandelle claire
Un premier vendredi de lune enfin
Sur sa bague d’or
Gravez le mot Sheva avec un poinçon neuf
Une poignée de ses cheveux dans la main
Criez alors à perdre l’âme :
« ô corps puisses-tu m’aimer ! »

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