Les Grigris de Sophie ce sont bien sûr des broches, des colliers et des sacs … mais c’est aussi un blog !

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Mais c’est aussi un blog ! Un blog dans lequel je parle de CEUX et de CE que j’aime …
HHHHHHHHHHHHHHHHHHHH
Vous trouverez ici des artistes, des lieux insolites, des recettes, des films, des expositions, des musiques, des spectacles, des photographies d’amis ….
Tout ce qui rend la vie meilleure, tout ce qui rend ma vie meilleure !

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lundi 5 juillet 2010

BAYA MAHIEDDINE

En 2008 l'Abbaye de Plougastel-Daoulas proposait une superbe exposition :
" Berbères, de rives en rêves ".
J'ai été charmée par ce tableau de BAYA MAHIEDINE .






" BAYA MAHIEDDINE (de son vrai nom Fatma Haddad) est née en 1931 aux environs d'Alger. Elle a eu un destin hors norme, une vie de femme entrecoupée de rencontres surprenantes et de ruptures successives, à travers lesquelles elle devient artiste peintre.
Orpheline à l'âge de cinq ans, elle est adoptée par une famille française pendant la guerre de 40. C’est à l’âge de 11 ans qu’elle se mit à dessiner et à peindre, puisant dans son imagination d’enfant son inspiration.
Elle créa un univers merveilleux au centre duquel on trouvait une femme aux yeux de biche portant une robe somptueuse et entourée d’oiseaux fabuleux, de fleurs et de plantes.
Elle réalisa en 1948 des terres cuites à Vallauris qui charmèrent Picasso lui-même. Vite reconnue et adoptée par le milieu surréaliste, séduit par son inspiration quelque peu naïve, elle ne s’encombre pas des conformismes artistiques en vigueur et ose afficher des références culturelles liées à son pays. BAYA peint de façon moderne des femmes fleurs, des reines oiseaux, des princesses. Son art sauvage aux couleurs saturées trouble les artistes de son époque. Ils y trouvent une forme de réponse, une résonance à leur recherche picturale. Senac à écrit également des poèmes sur elle.
Elle se marie en 1953 avec le chanteur-compositeur El-Hadj Mahieddine El-Mahfoud dont elle aura six enfants. Elle vivra dès lors à Blida et n’a plus d’autre perspective qu’une existence de femme au foyer. Plus de peinture pendant dix ans.L’Algérie nouvellement indépendante lui consacre une rétrospective. A la mort de son mari, sa frénésie de création n’a plus de frein. Elle exposa ses œuvres en 1963 au Musée National des Beaux-Arts à Alger et participa l’année suivante à l’exposition des peintres algériens au Musée des Arts Décoratifs à Paris. En 1966, ses œuvres sont présentées à Alger, ainsi que dans d'autres villes d'Algérie (Tizi-Ouzou en 1977, Annaba en 1978), en France (au Musée Cantini de Marseille en 1982, à Paris en 1984 et 1991). Elle participe à de nombreuses expositions collectives en Algérie, au Maghreb, en Europe, à Cuba et au Japon. Les thèmes de la peinture de Baya se retrouvent dans les textiles traditionnels, les tapis, les céramiques ; ce sont des poissons, des fruits, des papillons, des oiseaux, des fleurs, des instruments de musique… Il se dégage une constance dans la répétition de ces formes, qui sont sans cesse réinventées.
BAYA meurt en 1998 à l'âge de 68 ans. "







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