Les Grigris de Sophie ce sont bien sûr des broches, des colliers et des sacs … mais c’est aussi un blog !

Les Grigris de Sophie ce sont bien sûr des broches, des colliers et des sacs …

Mais c’est aussi un blog ! Un blog dans lequel je parle de CEUX et de CE que j’aime …
HHHHHHHHHHHHHHHHHHHH
Vous trouverez ici des artistes, des lieux insolites, des recettes, des films, des expositions, des musiques, des spectacles, des photographies d’amis ….
Tout ce qui rend la vie meilleure, tout ce qui rend ma vie meilleure !

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mardi 31 août 2010

MEERT A LILLE ET SES GAUFRES A LA VANILLE DE MADAGASCAR

Léonora aime et connaît Lille , Léonora aime les gaufres de chez Meert...
A DÉCOUVRIR !






"C ' est en 1849 que la fameuse gaufre fourrée à la vanille prend naissance dans les ateliers de la rue Esquermoise. Aujourd'hui encore, sa fabrication est entièrement artisanale : cuite entre deux fers à gaufre, elle est facilement identifiable à son sceau qui lui donne un aspect unique et authentique.Une fois sortie des moules, un détourage manuel lui donne sa forme définitive. Elle est ensuite fourrée dune crème à la vanille de Madagascar qui lui donne toute sa subtilité. C'est d' ailleurs grâce à cette recette demeurée secrète depuis sa création que la gaufre Méert est devenue un symbole de la tradition gourmande. "



Pâtisserie - Salon de thé
27 rue Esquermoise
59000 Lille

Tél : 03 20 57 07 44



lundi 30 août 2010

LE SUICIDE ET LE CHANT DE SAYD BAHODINE MAJROUH (2)





"Nous avancions à la rencontre l'un de l'autre, lentement, depuis toujours.
Toute ma vie allait prendre sens, je le savais..... et je ne savais rien.
Belle, extrêmement.
Avec ses vêtements de vieille émeraude à la couleur délavée par le soleil et la misère, avec ces mèches qui lui voletaient sur le front, avec ce regard immense soudain rivé au mien comme s'il y plongeait depuis l'éternité, elle avivait en moi, très loin , très profond , une source oubliée, une saveur hors mémoire, et je l'ai reconnue, elle, que je ne connaissais pas. "






Pour en savoir plus sur le spectacle "SILENCES" vu en janvier 2009 cliquez sur le lien :




dimanche 29 août 2010

LE SUICIDE ET LE CHANT DE SAYD BAHODINE MAJROUH (1)

Le 11 janvier 2009 j'évoquais un superbe spectacle "SILENCES" vu avec mon Apolline ......

http://lesgrigrisdesophie.blogspot.com/2009/01/silences-de-valerie-joly-au-grand.html

J'ai décidé d'acheter l'ouvrage à l'origine de ce spectacle et voici !





"Dans les vallées afghanes, dans les camps de réfugiés du Pakistan, les femmes pashtounes improvisent des chants d'une extrême intensité, d'une foudroyante violence.
D'où le nom de landay qui les désigne et qui signifie : "le bref". Cette forme poétique limitée à deux vers compose en fait un instantané d'émotion, à peine plus qu'un cri, une fureur, un coup de dague entre les épaules.
Car ce poème très scandé dit l'amour, l'honneur ou la mort et toujours, à travers ces trois thèmes, toujours la révolte. Jamais sans doute si courte vocalise n'a autant révélé sur l'inhumaine condition de la femme en Islam, sur l'oppression qui la réduit à l'état d'objet domestique et l'asservit au code infantile des hommes.
Privée de toute liberté, brimée dans ses désirs et son corps, la femme pashtoune n'a d'autre échappée possible que le suicide ou le chant... "





"Demain les affamés de mes amours seront satisfaits
Car je veux traverser le village à visage découvert et chevelure au vent."

"Je me suis faite belle dans mes habits usés,
Comme un jardin fleuri dans un village en ruine ".



"Mon amant préfère les yeux couleur de ciel
Et je ne sais où changer les miens couleur de nuit ".



"Je deviens de plus en plus folle,
Quand je passe prés du tombeau d'un saint, je lui jette des pierres, pour tous mes voeux inexaucés".



samedi 28 août 2010

ERIK ORSENNA " LA GRAMMAIRE EST UNE CHANSON DOUCE"



"NOUS PORTONS EN NOUS DES LARMES TROP LOURDES.
CELLES -LA NOUS NE POURRONS JAMAIS LES PLEURER "



ERIK ORSENNA


La grammaire est une chanson douce

jeudi 26 août 2010

PRINCESSES OUBLIEES OU INCONNUES DE REBECCA DAUTREMER







Certains livres pour enfants sont plus beaux que beaux.
L'un de mes préférés est un album publié en novembre 2004.
D'une beauté, d'une fantaisie, d'une imagination à couper le souffle... :
Princesses oubliées ou inconnues de Philippe Lechermeier, illustré par Rébecca Dautremer
(Gautier-Languereau 2004)






TEST

Quelle princesse êtes-vous ?
En répondant aux questions de ce test, déterminez quel genre de princesse vous êtes.
Attention, ce test est réservé aux vraies princesses, celles qui se cherchent, celles qui s’ignorent.
Il est strictement interdit aux fausses princesses (risque de transformations désagréables)


1. VOUS ÊTES NÉE :

a. Dans une rose (W)
b. Dans un chou fleur (X)
c. Sur un lit de choucroute (Y)
d. Dans une maternité (Z)


2. QUAND VOUS APERCEVEZ UNE GRENOUILLE :

a. Vous l’embrassez (W)
b. Vous l’écrasez (X)
c. Vous l’apprivoisez (Y)
d. Vous la mangez (Z)


3. VOTRE FLEUR PRÉFÉRÉE, C’EST :

a. La fleur du mal (X)
b. La fleur de sel (Z)
c. Le nénuphar d’Alexandrie (Y)
d. La rose des sables (W)


4. VOUS AVEZ GRANDI :

a. Dans un cinq pièces cuisine (Z)
b. Dans du coton (W)
c. Sur du velours (X)
d. Dans une coquille d’escargot (Y)


5. COMPLÉTEZ CES VERS DE PAUL VERLAINE :

« Ô triste était mon âmeÀ cause, à cause… »

a. « … d’un palais en flamme » (X)
b. « … d’une femme » (W)
c. « … d’une voiture en panne » (Z)
d. « … d’un cerf qui brame » (Y)


6. VOTRE DANSE PRÉFÉRÉE, C’EST :

a. La danse de Saint-Guili-guili (Y)
b. La snobinella (X)
c. La pousse-tapis (W)
d. Vous ne dansez jamais (Z)


7. UN PRINCE VOUS EMBRASSE POUR VOUS RÉVEILLER :

a. Vous clignez tendrement des yeux (W)
b. Vous vous retournez dans votre lit et vous vous rendormez (Y)
c. Vous le faite jeter aux crocodiles parce qu’il vous a réveillée à 5h du matin (X)
d. Vous n’avez jamais rencontré de prince (Z)


8. VOTRE SURNOM, C’EST :

a. Peau d’âne (Y)
b. Peau rouge (X)
c. Peau d’vache (Z)
d. Pot de colle (W)


9. VOTRE PREMIÈRE PHRASE LE JOUR DE VOTRE COURONNEMENT :

a. « Le monde est à moi ! » (X)
b. « Que la fête commence ! » (Y)
c. « Cette couronne est vraiment trop laide » (W)
d. « Bon, et maintenant, qu’est ce que je fais ? » (Z)


10. VOUS TROUVEZ QUE VOTRE VIE EST :

a. Plate (Z)
b. Marrante (Y)
c. Belle (W)
d. Unique (X)


11. EN ÉTÉ, VOUS ÊTES PLUTÔT :

a. Comme ci (Y)
b. Comme ça (W)
c. Les deux à la fois (X)
d. Rien de tout ça (Z)


12. EN HIVER, VOUS ÊTES PLUTÔT :

a. Couci (X)
b. Couça (Y)
c. Les deux à la fois (W)
d. Aucun des deux (Z)


13. VOTRE SIGNE DU ZODIAQUE :

a. licorne ascendant nuage (W)
b. Lionne ascendant gazelle (X)
c. Hippocampe ascendant hypoténuse (Y)
d. Orang-outang descendant pieds de porcs (Z)


14. VOUS CROYEZ :

a. À votre bonne étoile (X)
b. Au Père Noël (W)
c. À rien (Z)
d. À la Papagnasse (Y)


15. VOTRE PETIT DOIGT VOUS PARLE COMME :

a. À une reine (W)
b. À une servante (Y)
c. Il ne vous adresse plus la parole (X)
d. Un petit doigt ne parle pas (Z)


16. PARFOIS ÇA FAIT :

a. Vlam (Y)
b. Blop (Z)
c. Shebam (W)
d. Wiz (X)


17. QUEL EST VOTRE MOT PRÉFÉRÉ :

a. Zibeline (W)
b. Salamalecs (Y)
c. Klaxon (Z)
d. Bistouri (X)1


8. VOTRE DOUDOU EST :

a. Tout doux (W)
b. Tout mou (Z)
c. Tout fou (Y)
d. À Ouagadougou (X)


19. UN BRUIT ÉTRANGE, LA NUIT, CE SONT :

a. Des souris (Y)
b. Des cambrioleurs (Z)
c. Le prince charmant (W)
d. Raspoutine (X)


20. LA PRINCESSE ANGUILLE DE L’ISLE A DIT :

a. « L’eau est froide » (Z)
b. « L’eau est une robe qui refuse qu’on la porte » (W)
c. « L’eau est mouillée » (Y)
d. « L’eau est mon bateau » (X)


21. LA NUIT VOUS RÊVEZ :

a. d’une clef (Y)
b. D’un palais doré (W)
c. D’un long couloir noir (X)
d . D’une poule qui picore (Z)


22. UN JOUR, VOUS ÉCRIREZ CETTE PHRASE :

a. « Une souris verte, qui courait dans l’herbe » (Y)
b. « Et les enfants s’en vont devant
Les autres suivent en rêvant » (W)
c. Tire la chevillette et la bobinette cherra » (Z)
d. « écoutez la chanson lente d’un batelier
Qui raconte avoir vu sous la lune sept femmes
Tordre leurs cheveux verts et long jusqu’à leurs pieds » (X)


23. VOTRE NOM DE PRINCESSE C’EST :

a. Princesse Scélérate (X)
b. Vous avez oublié (Z)
c. Princesse des Pétales (W)
d. Princesse du sucre en poudre (Y)


24. VOTRE ROYAUME, C’EST :

a. Une coquille de noix (W)
b. Une cabane en bois (Y)
c. Un palais chinois (X)
d. Le Kamchatka (Z)

Surtout dites moi quelle princesse vous êtes !


mercredi 25 août 2010

LE POIGNARD SUBTIL....PLONGEZ DANS L' ART BRUT


MON COUP DE COEUR -BLOG,
MON COUP DE POIGNARD SUBTIL :


"A contrecoeur, Will se tourna vers le couteau et le prit. Il s'agissait d'un poignard d'aspect banal, avec une lame à double tranchant « Ce côté-ci, déclara Giacomo Paradi, en frôlant la lame avec le manche d'une cuillère, peut couper n'importe quel matériau existant. » « L'autre côté de la lame, reprit le vieil homme, possède des pouvoirs plus subtils. Grâce à lui, tu peux même découper une ouverture dans ce monde. » « Tu cherches une ouverture, si minuscule que tu ne peux pas la voir à l'oeil nu, mais la pointe du couteau saura la trouver, si tu l'accompagnes avec ton esprit. Sonde le vide, tâtonne dans l'air, jusqu'à ce que tu sentes cette infime déchirure dans le monde..." Philip Pullman( "A la Croisée des Mondes, La Tour des Anges" (tome II))

Des passerelles entre l'art populaire, l'art brut, l'art naïf, le surréalisme spontané et l'art immédiat: une poétique de l'immédiat


http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/

UN INDISPENSABLE ....

mardi 24 août 2010

JACQUELINE VIATOUR ET SON GRIGRI

J'ai rencontré JACQUELINE VIATOUR dans l'atelier de MARIE-CHRISTINE BOURVEN il y a presque deux ans ...

Elle m'a écrit pour me parler de mon blog : "Si mon petit bonhomme est suffisamment un coup de coeur, tu peux l'y installer : la sculpture s'appelle "Première ascension". C'est mon gri-gri à moi. Il figure sur mes cartes de visite et est en bonne place chez moi. Je ne le vendrai jamais !"
Je ne connais pas encore ce gri-gri mais vous propose quelques oeuvres échangées par mail ....

En attendant d'avoir la chance de pouvoir voir une exposition de JACQUELINE VIATOUR voici son aigle en métal rouillé et d'autres sculpures ...



" Jacqueline Viatour sculpte avec la terre pour matériau de base, elle se laisse guider par sa sensibilité, sa spontanéité, par son envie de surprendre aussi. Depuis peu, l'acier lui permet de réaliser des sculptures de plus grande dimension ou du mobilier en collaboration avec Jean-Claude Livet. Quant à ses photographies, elles ont l’eau pour fil conducteur. L’élément transcende l’objet photographié, perturbe la communication et donne au modèle un aspect d’irréalité. Tant en sculpture qu’en photographie, Jacqueline Viatour, navigue entre émotion et gravité, abstraction ou réalisme, sans complexe, en dehors de toute mode, tendance ou influence."







A SUIVRE ...

lundi 23 août 2010

EMILE ET LES SIRENES ....



" Lorsque l'ancien visage d'un homme,
Aujourd'hui effacé,
Part rejoindre l'Océan,
Et les sirènes.
Le chant des sirènes est une ombre lumineuse...
L'Océan veille sur ceux qui partent rejoindre cette ombre de lumière."

samedi 21 août 2010

PRISONNIER AU BERCEAU DE CHRISTIAN BOBIN


" Beaucoup de très belles choses nous attendent, sans jamais s'impatienter de ne pas nous voir venir ".

mercredi 18 août 2010

LES TRDELNIK DE BUDAPEST

Sur les Pont des Chaînes (Széchenyi-Lanchid) à Budapest nous nous sommes régalés avec les TRDELNIK
C'est brûlant, délicieux et à goûter ABSOLUMENT !



Et voici la recette (non essayée )trouvée sur google :

-70 g másla
- beurre 70 g sádla
-graisse 3O g cukru
- sucre 5 žloutků -
- jaune d'oeufs ůl
-sel 25 g kvasnic
-levure 560 g
-mouky
-farine mléko
-lait

mardi 17 août 2010

LA PRINCESSE AU PETIT POIS

Un des contes préférés de mon enfance ...
Connaissez-vous LA PRINCESSE AU PETIT POIS ?


 Edmond Dulac


La princesse au petit pois

Il était une fois un prince qui voulait épouser une princesse, mais une vraie princesse. Il fit le tour de la terre pour en trouver une mais il y avait toujours quelque chose qui clochait ; des princesses, il n'en manquait pas, mais étaient-elles de vraies princesses ? C'était difficile à apprécier, toujours une chose ou l'autre ne lui semblait pas parfaite. Il rentra chez lui tout triste, il aurait tant voulu avoir une véritable princesse.
Un soir, par un temps affreux, éclairs et tonnerre, cascade de pluie que c'en était effrayant, on frappa à la porte de la ville et le vieux roi lui-même alla ouvrir.
C'était une princesse qui était là dehors. Mais grands dieux ! de quoi avait-elle l'air dans cette pluie, par ce temps ! L'eau coulait de ses cheveux et de ses vêtements, entrait par la pointe de ses chaussures et ressortait par le talon ... et elle prétendait être une véritable princesse !
- Nous allons bien voir ça, pensait la vieille reine, mais elle ne dit rien. elle alla dans la chambre à coucher, retira la literie et mit un petit pois au fond du lit ; elle prit ensuite vingt matelas qu'elle empila sur le petit pois et, par-dessus, elle mit encore vingt édredons en plumes d'eider. C'est là-dessus que la princesse devrait coucher cette nuit-là.
Au matin, on lui demanda comment elle avait dormi.
- Affreusement mal, répondit-elle, je 'n'ai presque pas fermé l'oeil de la nuit. Dieu sait ce qu'il y avait dans ce lit. J'étais couchée sur quelque chose de si dur que j'en ai des bleus et des noirs sur tout le corps ! C'est terrible !
Alors, ils reconnurent que c'était une vraie princesse puisque, à travers les vingt matelas et les vingt édredons en plume d'eider, elle avait senti le petit pois. Une peau aussi sensible ne pouvait être que celle d'une authentique princesse.
Le prince la prit donc pour femme, sûr maintenant d'avoir une vraie princesse et le petit pois fut exposé dans le cabinet des trésors d'art, où on peut encore le voir si personne ne l'a emporté.
Et ceci est une vraie histoire.


 

lundi 16 août 2010

SYLVIE GERMAIN( L'INAPERCU) ET MARK ROTHKO




"

Avant de quitter l'appartement il avait accompli un dernier tour des lieux.
Et c'est alors que lui était apparue la tache jaune sur le mur de la chambre, qu'il n'avait pas remarquée quand il était venu fouiner à plusieurs reprises dans la pièce. La tache, pourtant, était immense - une flaque de lumière découpée rectangulairement dans le corps du soleil. Elle se dressait face au lit, plus imposante et lumineuse qu'une fenêtre.
Henri s'était approché du poster géant jusqu'à poser ses mains dessus.
Il avait éprouvé une sensation étrange, comme si le jaune et l'orangé de l'image lui caressaient les paumes , irradiant doucement sous sa peau, innervant son coeur, fluant dans ses yeux...
Il avait tout oublié, et avait caressé délicatement l'image comme s'il s'agissait d'un dos, d'un bras, d'un ventre de femme, d'une chevelure, d'une joue d'enfant, d'un torse de jeune homme, d'un rayon de soleil, de la peau d'un songe. Et il s'était senti heureux, à la fois grave et léger, doucement ébloui. "

dimanche 15 août 2010

FRANCOIS SCHMIDT "JARDINS,GLORIETTES ET CABANES PERCHEES"


"Je dessine lentement avec délice. Je dessine avec une précision presque maniaque, m'imposant des règles aussi absurdes qu'inutiles. Par exemple, je trace les choses qu'il y a derrière les choses, vraiment. Je m'use les yeux à additionner les détails, collectionner les collections et y glisser ma petite musique. Le fouillis c'est la vie, l'anecdote mène aux grandes histoires.Univers poétique, souvenirs d'enfance inventée, j'installe des cabanes dans les arbres, des bateaux dans les branches et des cages à oiseaux désertes. Un univers noir et blanc de paix tranquille, artisan d'une mémoire des yeux et du cœur, j'imprime mes mondes sur des papiers couchés. Parfois, le désir de sortir de la torpeur : je glisse, caché sous les feuillages un fantasme de femme nue, de voyeur minuscule. Il faut chercher dans le dédale des traits ce morceau de cuisse ou ce sein découvert. Moi-même, j'oublie les emplacements ; je les retrouve avec délice.Mon trait est celui du graveur refoulé qui, par paresse, à choisi le papier plutôt que la feuille de métal. Pas de dessin préalable : je construis mon image de bas en haut et de gauche à droite, trait à trait. Ou, plutôt c'est le dessin qui se construit tout seul sous ma main. Il s'impose peu à peu, prend sa place et s'équilibre avec calme. Il grandit nourri de ma patience et de mon plaisir. Presque pas de couleur : elle est si rapidement envahissante, et puis les dégradés de gris peuvent être si colorés ! Quand les yeux piquent et que les cigarettes sont consumées, je découvre ce que j'ai réalisé. Plaisir de me perdre moi-même dans ce que j'ai créé, de suivre les sentiers que je me suis donné, sentir les imperfections, découvrir les erreurs, sourire aux détails cachés. Bref, refaire une histoire simple et tranquille. Un plaisir, une respiration nécessaire que je vous invite à partager. "

LE SITE DE FRANÇOIS

Et ce lien vers la maison d'édition DEFG :
ICI 

(cliquer)


samedi 14 août 2010

TIFFAUGES, GILLES DE RAIS ET BARBE BLEUE


" Gilles de RAIS est né en 1404 au Château de Champtocé, il hérite d'un patrimoine énorme : terres, châteaux et seigneuries en Anjou et Poitou. A neuf ans, il perd sa mère et à dix ans son père disparaît. La tutelle sera confiée à son grand-père : Jean de Craon.
En 1422, par l'intermédiaire de son tuteur, il épouse officiellement un des plus riches partis du Bas-Poitou Catherine de Thouars Au mépris du droit et de l'honnêteté Gilles et son grand-père agrandissent encore leurs domaines et leur puissance. Une de leurs victimes Béatrice de Champtocé sera séquestrée au Château de Gilles dans un odieux cachot, persécutée et couverte de menaces allant jusqu'à la coudre dans un sac pour la jeter l'eau si elle ne renonce pas aux droits de sa naissance !
Puis, Gilles participe aux côtés de Jeanne d'Arc aux victoires sur l'anglais lors de la guerre de 100 ans. Il est présent en temps que noble vainqueur au sacre de Charles VII en la cathédrale de Reims où il est chargé de remettre la Sainte Ampoule du Sacre. Au lendemain de ce couronnement le roi lui manifeste sa gratitude en le nommant Maréchal de France à vingt cinq ans !
Mais Jeanne étant capturée à Compiègne, Gilles revient sur ses terres. Et c'est le retour à ses vieilles habitudes, pour nourrir son orgueil insatiable il va se ruiner en dons et en créations comme celle de sa collégiale ( chorale religieuse ) et surtout en fêtes somptueuses.
Pour assurer son train de vie, il vendra ses propriétés, ses meubles splendides et ses bijoux de famille ... Mais une chose le passionne plus que tout " la pierre philosophale " !
Des alchimistes sortis des plus sordides caves du royaume et de l'étranger vont se succéder au château de Gilles et lui feront découvrir les sciences sataniques : messes noires, sacrifices superstitieux d'enfants innocents, orgies sataniques et prières aux pouvoirs du mal représenté par Satan, mais pour rester bon catholique, il ajoute à ses prières les noms du Père, du Fils et du Saint-Esprit, de la Vierge Marie et de tous les saints du paradis !
A la tête d'un clan d'assassins, Gilles de Rais tuait en chaque résidence qu'il possédait, Champtocé, la maison de Suze à Nantes et enfin les châteaux de Tiffauges et de Marchecoul. Gilles de Rais commis alors des crimes horribles et pervers sur de jeunes enfants.
1439 : Après la visite du Dauphin LOUIS XI, il n'hésite pas à séquestrer dans son château de Tiffauges, l'envoyé de Jean V, duc de Bretagne venu chez lui vérifier les plaintes accumulées contre le monstre.
Il sera pendu puis livré au flamme à Nantes, le 26 0ctobre 1440... Un an après, son épouse Catherine se remariera avec Jean II de Vendôme, vidame de Chartres et seigneur de Lassay.
Le corps de Gilles de Rais sera déposé en l’église de Notre Dame du Carmel de Nantes. 350 ans plus tard, les révolutionnaires détruiront son tombeau. Ainsi naquit la légende de Barbe Bleue...... "


http://chateau-barbe-bleue.vendee.fr/


...et pour ceux qui veulent relire l'histoire de Barbe Bleue:

"Il était une fois un homme qui avait de belles maisons à la ville et à la campagne, de la vaisselle d'or et d'argent, des meubles en broderies et des carrosses tout dorés. Mais, par malheur, cet homme avait la barbe bleue : cela le rendait si laid et si terrible, qu'il n'était ni femme ni fille qui ne s'enfuît de devant lui.
Une de ses voisines, dame de qualité, avait deux filles parfaitement belles. Il lui en demanda une en mariage, et lui laissa le choix de celle qu'elle voudrait lui donner. Elles n'en voulaient point toutes deux, et se le renvoyaient l'une à l'autre, ne pouvant se résoudre à prendre un homme qui eût la barbe bleue. Ce qui les dégoûtait encore, c'est qu'il avait déjà épousé plusieurs femmes, et qu'on ne savait ce que ces femmes étaient devenues...... "


http://www.alalettre.com/perrault-oeuvres-barbe-bleue.php



Nous avons mangé au
Restaurant Le Presbytère
‎3 Place de l'Eglise
85130 Tiffauges
02 51 57 63 39‎

http://www.lepresbytere.fr/



Le Château de Tiffauges :

http://www.casteland.com/pfr/chateau/ploire/vendee/tiffauges/tiffauges.htm

jeudi 12 août 2010

LE MUSEE DES BEAUX ARTS DE QUIMPER


Vu et aimé au Musée des Beaux Arts de Quimper ce tableau de LUCIEN LEVY- DHURMER
"Notre- Dame de Penmarc'h ".
"Il s'agit bien d'une vierge à l'enfant dans la tradition de la Renaissance italienne, mais transposée ici dans la culture populaire bretonne empreinte d'une piété simple et naïve ".


http://musee-beauxarts.quimper.fr/

mercredi 11 août 2010

LA LEGENDE DE KARL LE ROUGE


La légende de Karl le Rouge






" L'histoire de Carrouges est marquée par une légende : le comte Ralph vivait heureux avec son épouse, mais après sept ans d'union ils n'avaient toujours pas d'enfant. Or un beau matin, la comtesse annonça la venue prochaine d'un héritier. On décida de célébrer l'événement par une grande fête. Hélas, le soir du bal on attendit en vain le comte Ralph, il s'était perdu dans le bois au cours d'une chasse.
Arrivé près d'une fontaine, il avait aperçu une femme très belle, qui peignait ses longs cheveux blonds, la Dame était une fée, elle se laissa séduire par les propos du comte. Dès lors, chaque soir, après s'être assuré du sommeil de son épouse, le comte Ralph allait rejoindre la Fée au bord de la fontaine.
Mais la comtesse ne resta pas dupe longtemps. Une nuit, elle suivit son mari et découvrit son infortune. Le lendemain elle devança le comte et poignarda la Féequi disparut dans une vague de sang. Le matin même, le cadavre de Ralph était retrouvé près du château, la gorge tranchée.
Dès ce jour une tache sanglante apparut sur le front de la comtesse. Cette dernière mourut en donnant naissance à un fils Karl qui prit le stigmate de sa mère à l'âge de sept ans et le transmit durant 7 générations jusqu'à ce que la colère de la Fée soit apaisée. Le nom de Carrouges viendrait de Karl le Rouge.
La réalité : Carrouges vient du mot carrefour. Autrefois Carrouges était un lieu de rencontres pour les marchés et foires jouant un rôle économique important. "

mardi 10 août 2010

LE CHATEAU DE CARROUGES

Visité par hasard ...grâce à Antoine ....LE CHÂTEAU DE CARROUGES ...aux confins de la Normandie et du Maine...

" Un élégant châtelet du 16e s., cantonné par quatre tourelles circulaires, marque l'entrée du château de Carrouges. Entouré de douves, celui-ci présente pour sa plus grande part une architecture datant d'Henri IV et de Louis XIII. Organisé autour d'une cour intérieure, il abrite des appartements alliant styles Renaissance et classique et décorés d'un mobilier précieux. La visite s'achève par le monumental escalier d'honneur, aux remarquables arcades et voûtes de briques. "





" Cette élégante demeure a su garder tout son charme et son authenticité, mariant la rudesse d’une forteresse médiévale, le charme de la Renaissance et la distinction de l’époque classique. Construit entre le XIVème (le donjon) et le XVII (les pièces d’apparat), le Château de Carrouges a évolué au rythme de l’histoire de la Normandie. Ses larges douves confèrent au bâtiment encore plus de puissance et d’éclat. Resté dans la même famille de la Renaissance à 1936, le château devint propriété de l’État. Laissez-vous surprendre par le passage du chatelet de briques rouge et aux toits élancés, derrière lequel vous découvrirez le château. Passez le pont qui traverse les douves et entrez dans le château pour arriver à une très belle cour intérieure. On ne découvre Carrouges que par étape ! C’est un voyage dans le temps ! "





http://www.carrouges.fr/histoire-du-chateau.html

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Carrouges

http://www.carrouges.fr/histoire-du-chateau.html

lundi 9 août 2010

L'INAPERCU DE SYLVIE GERMAIN



" Le soir au moment du coucher des enfants, Sabine s'attarde auprés de Marie.
- Tu aimerais vraiment devenir un arbre, plus tard ? lui demande-t'elle .
-Oui.
-C'est trés beau un arbre, mais c'est immobile, tu t'ennuierais vite .....
-Il y a des arbres qui marchent, objecte Marie.Les palétuviers, par exemple .
- Certes mais si lentement ! Et dans la boue !
- Les arbres ont une autre façon de marcher que nous .Avec leurs branches et leurs racines, ils avancent en largeur, en hauteur et en profondeur, les humains en sont incapables.Et puis ils font des fleurs, des feuilles, des fruits et ils sont plein d'oiseaux.Ils n'ont pas le temps de s'ennuyer."