Les Grigris de Sophie ce sont bien sûr des broches, des colliers et des sacs … mais c’est aussi un blog !

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Mais c’est aussi un blog ! Un blog dans lequel je parle de CEUX et de CE que j’aime …
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Vous trouverez ici des artistes, des lieux insolites, des recettes, des films, des expositions, des musiques, des spectacles, des photographies d’amis ….
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jeudi 28 juin 2012

CHARLES BILLY : LE JARDIN DE NOUS DEUX ( DETAILS)





" C'est à Civrieux d'Azergues que Charles BILLY a fait surgir de terre un village unique en son genre. Taillés dans la masse des pierres dorées de la région naissent tour à tour châteaux, mosquée, petit palais, moulin... Oeuvres généralement inspirées de ses voyages à travers le monde et pour lesquelles il laisse agir son imagination et son talent.
Vous passerez du château "Piedanleau" au Parthénon de Civrieux et sous le portique de Tivoli, sans oublier d'admirer toutes les sculptures et petits détails décorant ses constructions."






















Et voici une biographie établie par laurent Danchin :


Charles Billy

1910 : naissance de Charles Billy, dans une famille « mâtinée de Creusois et de Bourbonnais ».

1922 : reçu au Certificat d’Etudes, il quitte l’école à douze ans et demi pour trouver du travail. Sera ‘pilonnier, cloueur de caisses, machiniste sur bois’ – il aurait voulu être marbrier et dessinateur –, et champion de plongée (sa descente de la Saône où il saute de tous les ponts lyonnais reste légendaire). Par la suite, il travaillera 26 ans comme traceur de gaines, soutiens-gorges et corsets, puis comme formier de chaussures.

1927 : à dix-sept ans, il fait un séjour dans l’usine des Frères Lumière à Villeurbanne. Le patron de l’époque interdit à ses ouvriers de travailler vite, préférant la qualité à la quantité (dix heures de travail par jour tout de même).

1968 : Charles Billy visite le Palais Idéal du Facteur Cheval et a une véritable révélation.

vers 1973, alors qu’il habite encore Vaulx-en-Velin, il réalise sa première sculpture : un crocodile en ciment. Chassé par la construction d’une Z.U.P., il déménage à Civrieux-d’Azergues.

1975 : Billy prend sa retraite et commence, avec l’aide de sa femme Pauline (née en 1915), à décorer son jardin de fantaisies architecturales : tours vénitiennes, mosquées, palais féodaux, cloîtres gothiques à colonnades orientales, etc.

1978 : le 8 février, par un froid terrible, il réalise avec sa femme une arche de 7 m de portée à l’entrée de son domaine et y inscrit : « 1978 nous deux ». Dans les publications, le lieu deviendra par la suite « La maison de Nous Deux ».

1986 : Charles Billy fait, pour le jardin de la cure, un groupe avec Adam et Eve et l’Arche de Noé. Il réalise aussi, à la demande du maire, une décoration pour la salle des fêtes municipale. Article de Richard-Alain Bertrand dans Beaujolais Magazine.

1987 : A la une de France-Soir du 6 novembre 1987 : « Un nouveau facteur Cheval », premier article national sur Charles Billy.

1990 : « Charles Billy et le jardin des Pierres d’Or », article de Bruno Montpied dans Raw Vision n° 3, Summer 1990 (texte bilingue, français anglais). B. Montpied a tourné un petit film super 8 muet de 7’ deux ans auparavant. Charles Billy figure en bonne place dans le Guide de la France Insolite de Claude Arz (ed. Hachette, avril 1990).

1991 : Mort de Charles Billy le 4 septembre 1991.

1994 : Pages sur Charles Billy et le Jardin de Nous Deux dans La France Insolite, de Claude Arz (ed. Hachette).

2000 : « France : Save Charles Billy’s Jardin de Nous deux“, dans Raw Vision n° 31 (Summer 2000),.

2002 (début) : mort de Mme Billy, léguant son jardin et sa maison au Conseil Général du Rhône. Celui-ci fait venir la DRAC départementale qui, contre les conseils insistants de Jean-Jacques Renaud (de la Fondation du Fort de Vaise), refuse de classer le Jardin parce que c'est de l'art brut, donc pas du grand art. De plus, ils craignent que les matériaux employés par Billy sur la fin de sa vie ne soient trop périssables. Le Conseil refuse l’héritage. Une association est créée, dirigée par M. et Mme Neyret (Lyon, 69005).

2011 : la maison est actuellement la propriété de M. Gérard Petit

(cliquer sur le lien)



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