Les Grigris de Sophie ce sont bien sûr des broches, des colliers et des sacs … mais c’est aussi un blog !

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Mais c’est aussi un blog ! Un blog dans lequel je parle de CEUX et de CE que j’aime …
HHHHHHHHHHHHHHHHHHHH
Vous trouverez ici des artistes, des lieux insolites, des recettes, des films, des expositions, des musiques, des spectacles, des photographies d’amis ….
Tout ce qui rend la vie meilleure, tout ce qui rend ma vie meilleure !

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mercredi 30 avril 2014

HUBERT BASTOUIL VU PAR APOLLINE LEPETIT














Chez Hubert Bastouil à St-Martin-Lalande

" Une girafe sous les arbres, un lion à l'entrée de la maison, un crocodile au bord de la piscine... Hubert Bastouil a la passion des animaux. Des animaux de béton grandeur nature qui peuplent son jardin.
Et le crocodile ? Il est où le crocodile ? «Il est là, il ne part pas.» Non, il ne risque pas de partir le crocodile, il a beau être de taille respectable, la geule ouverte, prêt à mordre, il est tout de même en béton. Demandez à Hubert Bastouil, c'est lui qui l'a construit : «quelques rondins de maçon recouverts de grillage, puis de mortier».
Facétieux Hubert Bastouil ! Il se promène dans son jardin, dans sa maison de Saint Martin-Lalande, comme un maître en son domaine. Le maître des animaux.
L'agriculteur à la retraite compte, mais n'est pas sûr du total. Une douzaine de cygnes, une quinzaine d'animaux, tous grandeur nature : une girafe sous les arbres, une panthère accrochée à un tronc factice, prête à bondir, un crocodile au bord de la piscine, des flamants roses, deux lions qui vous accueillent à l'entrée de la propriété.
La piscine aux dauphins
Il y a même une petite grotte qui forme l'entrée d'une grande tonnelle : «on y mange l'été».
L'endroit est effectivement agréable, bien ombragé.
«J'avais d'abord essayé de faire un petit rocher et je ne m'en sortais pas», explique le bricoleur qui a découvert ensuite la fibre de béton. Il y a trois ou quatre ans que la passion l'a pris. Lors d'un voyage à Paris, Hubert a visité le Jardin des plantes : il a observé un faux rocher dont il a deviné la structure. «C'est ce qui m'a donné l'idée.» Depuis, il s'inspire de livres d'enfants où il recopie ses modèles d'animaux.
Hubert, bricoleur de talent.
Non seulement il agrémente son jardin d'animaux mais il a construit une remarquable piscine carrelée, aux motifs de dauphins. Une cascade y descend des rochers. Dans sa cuisine d'été, il actionne la grille du barbecue à l'aide d'un monte glace de voiture.
«Il m'a carrelé tout ça pour aller à l'étendoir», se réjouit Georgette, sa femme. Et les animaux font le bonheur des petits enfants quand ils viennent.
«Moi j'agrémente avec des fleurs», explique Georgette, qui est capable de donner un coup de main, de souder, de percer...
Chez les Bastouil, on vit heureux, dans ce jardin-zoo, mélange de nature et de béton.
Et puis, autour de la piscine, le crocodile veille."


 LE TEXTE

 D'AUTRES PHOTOS

HUBERT BASTOUIL ET LES GRIGRIS DE SOPHIE


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dimanche 27 avril 2014

JOEL BARTHES ET SES SCULPTURES DE BOIS ET DE METAL


Rencontre de cet été 2013 ...
 beaucoup de visites pour cet artiste qui travaille et vit prés de Puichéric dans l'Aude ...
Un éclusier assurément pas comme les autres qui a choisi d'illuminer sa vie et celle des autres !











 


 


 

Et un texte de Luis Marcel qui présente au Musée de l'Art en marche une des sculptures de l"artiste:


"Joël BARTHES, éclusier de son métier sur le canal du midi, décide un jour de sculpter les bois qu’il récupère lorsqu’il entretient les chemins de halage. C’est le début d’une incroyable histoire… L’autodidacte installe ses œuvres autour de son écluse… Les touristes  » mitraillent  » les personnages et le bestiaire imaginaires…
Lorsque le canal du midi obtient le classement   » Patrimoine de l’ Humanité  » par l’UNESCO, les télévisions du monde entier découvrent la surprenante écluse de l’Aiguille en Languedoc.
C’est comme un conte pour enfant … » Il était une fois un monsieur… »
 » Ça vous prend un jour … puis on ne peut plus s’arrêter … on s’étonne soi-même !  »
Pendant la saison, le canal est emprunté par ces nouveaux  » boat people  » chargés de touristes du monde entier qui traversent le Languedoc d’est en ouest et inévitablement, entre Narbonne et Carcassonne, débouchent sur les abords étranges de l’écluse de Joël BARTHES.
Hors période de navigation, sur le Canal du midi, de novembre à mars, les éclusiers élaguent, taillent les arbres qui racinent sur les berges, tronçonnant à tour de bras ; ils ont la charge de l’entretien des chemins de halage qui désormais ne sont empruntés que par les cyclotouristes et les randonneurs – les chevaux de trait ont disparu du paysage, ce qui est tout à fait logique puisqu’il n’y a plus de péniches non plus !
Joël BARTHES a le regard aiguisé du créateur, la branche, la racine qui semblent banales au commun des mortels deviennent chez lui animaux, personnages populaires. C’est donc à partir de ces bois où il va accentuer telle ou telle forme, sculpter ici, couper là, que peu à peu vont naître des histoires comiques et fantastiques qui peuplent l’environnement immédiat de son lieu de travail.
Compte tenu du nombre de sculptures réalisées à ce jour, on peut désormais parler de véritable œuvre constituée par Joël BARTHES."


LE SITE DE JOËL BARTHES

D'AUTRES PHOTOS 


LES GRIGRIS DE SOPHIE ET JOËL BARTHES

(cliquer sur les liens)

Joël Barthes 
 L'écluse de l'Aiguille 
 11700 Puichéric




samedi 26 avril 2014

LES SCUPLTURES DE ROBERT LE LAGADEC

 
Voici les photos promises ! 
Souvenirs d'une belle visite à Fontenay-les Briis !

"Un parc de sculpture monumentale. 30 années de création sont réunis en ce lieu.
Au milieu d'une prairie, quinze sculptures métalliques, les Mégafers, bravent la pluie, le soleil et le vent. Elles sont noires, aériennes, sauvages. Leurs mains sont des griffes d'acier, leurs visages de terribles mufles de métal déchiré. Leurs corps éclatés se terminent en queue de reptile. "Des idoles que je dresse vers le ciel", “J'invente un culte artistique dédié aux forces primitives. Je veux laisser une trace de métal derrière moi" disait Robert Le Lagadec, leur créateur contemporain disparu en 2002."


Les Divinités Païennes de Robert Le Lagadec ont pour titres :

Aliénation
Clameur
Quête
Plénitude
Belisama
La Révolte de l’Albatros
Femme en marche Médée
Danseuse balinaise
La solitude de Lucifer Le Gardien
En attendant Spartacus Prométhée à la tête de serpent
Cage à Feu de Prométhée
Fracas
Ibis
Jolie Môme
Le Conducteur foudroyé
Enigme
Je te donne
Phénix
La solitude du Poète
















 " Vagabond ou routard d'une démarche infernale . Ceci n'est pas une œuvre d'art, encore moins de la sculpture mais tout simplement de l'écriture .
En dix lignes, vous me demandez de décrire l'enfer ou l'absolu .
Une oeuvre ne s'écrit pas, elle se crie .
Trace de métal brûlant sous mes pas . Trace de sang collant à ma peau .
Petit homme, je ne suis que le rêve fulgurant d'une étoile filante ." 

Robert Le Lagadec










Et pour accompagner mes photos un texte de Jeanine Rivais datant de 1995 ...


LES "MEGAFERS" DE ROBERT LE LAGADEC  , sculpteur.
(1927-2002)
LE CHAMP DE DIVINITES PAÏENNES.



En breton, "Le Lagadec" signifie "Celui qui voit". C’est bien une sorte de visionnaire, héritier de son père barde, qui offre à tous les vents, ses sculptures monumentales : immenses pour leur permettre d’affronter les éléments ; à claire-voie pour y faire chanter le vent et jouer la lumière.

Totalement autodidacte, Le Lagadec a effectué un parcours inverse de celui des autres artistes : après avoir exposé ses œuvres dans des lieux "bien fréquentés", il a jugé cette démarche tellement vaine qu’il est rentré dans son village pour y ériger en plein champ, des sculptures qui devaient sembler hors de place entre les murs d’une galerie ! Vision saisissante que ces humanoïdes, sortes de dieux totémiques dressant leurs bras aux quatre horizons !

Il faut peu de temps pour décrire la gestation des mégafers de ce "maître-forgeron", conçus de façon intuitive, sans croquis préparatoires, sans même un atelier pour les réaliser : un simple établi de plein air, une scie et un chalumeau antédiluviens lui suffisent pour couper et souder à partir d’un trait à la craie, sur une plaque de métal, les éléments constitutifs des personnages qui le hantent. Mais passionnante est la façon dont il leur insuffle la vie ; déchire la ferraille ; assemble comme un puzzle les morceaux ciselés ; écoute tel le voyageur à la porte de Thèbes, le vent chanter dans les interstices ; laisse vagabonder son imagination au gré des harmonies ou des dissonances ainsi provoquées ; palpite au rythme de ses statues.

Car, même s’il s’en défend, Le Lagadec est un artiste, un poète assurément, cherchant dans la mythologie les dieux ou les héros capables de personnaliser son errance mentale. Parfois, d’ailleurs, un poème précède la sculpture, la violence ou le déchirement du texte libérant la forme solide. D’autres fois, il se livre à des adaptations personnelles, comme celle effectuée sur un "Prométhée" dont la tête de serpent implique l’insoumission par la connaissance…
 
Des affirmations bien tranchées ponctuent l’œuvre du sculpteur : Parce qu’un couple "n’existe pas", chaque personnage est seul. S’il y en a deux, ils sont dans un face-à-face conflictuel. Si c’est une femme, c’est une guerrière, mais ses hanches sont larges, car elle reste susceptible d’enfanter. Si elle tient dans ses bras un enfant, il est incomplet parce que, telle une goule, elle ne peut s’empêcher de le dévorer ! Seins proéminents, sexes érigés attestent que, pour être créatifs, femmes et hommes se doivent de garder intactes leurs capacités érotiques. Dans le même temps, leur attitude implorante témoigne de leur désespoir ; et leurs mufles, leurs mains griffues portent vers les cieux ouverts la clameur de leur folie !

Ainsi, les pieds dans la glaise à l’instar des Mégafers de Le Lagadec, le visiteur entre-t-il dans une fascinante mythologie parallèle, une relation exempte de la moindre complaisance, œuvre d’une sorte de rêveur marginal qui délaisse sa maison pour une cabane, refuse la couleur pour préserver ses statues d’une connotation à la mode, offre aux nuages fuyants" Un visage tendu vers le firmament .Une quête vers l’absolu
 Un désir de l’impossible ".
                                                                                                        

CE TEXTE A ETE PUBLIE DANS LE N° 55 DE JUILLET 1995 DU BULLETIN DE L’ASSOCIATION LES AMIS DE FRANCOIS OZENDA.
 


LE SITE DE JEANINE RIVAIS

LES GRIGRIS DE SOPHIE ET ROBERT LE LAGADEC 


MYCELIUM ET ROBERT LE LAGADEC

LE SITE DE MEGAFER

( cliquer sur les liens)


Mégafer - Les Divinités païennes :
20, rue du Bon-Puits, 91640 Fontenay - les - Briis. 
Sur rendez-vous au 01 64 90 80 18. 
Entrée gratuite.
Visites guidées pour les groupes scolaires et les Associations, et deux fois par an pour les Journées du Patrimoine et le circuit Secrets de Jardins en Essonne. 

Contact : info@megafer.org